«Je ne me mets jamais en colère. Il me pousse une tumeur à la place», fait dire le cinéaste Woody Allen à l’un de ses personnages. Pour le Dr Maté, cette boutade reflète une réalité médicale bien documentée : «Non seulement le refoulement de la colère prédispose à la maladie, mais il a été démontré que l’expression de la colère favorise la guérison ou, du moins, prolonge la survie.»
Le hic, on l’a vu, c’est que l’expression de la colère peut aussi s’avérer dévastateur pour l’organisme… Alors, comment résoudre ce dilemme?
Réponse du Dr Maté : en apprenant à distinguer la colère négative et destructrice, pour soi et pour les autres, de la saine colère qui détend et renforce l’autonomie. «Qu’on décide de l’exprimer en paroles ou en actes, le secret consiste à ne pas refouler l’expérience de la colère ni à se laisser aller à des débordements de rage incontrôlée, explique le médecin. Dans une expression saine de la colère, l’individu ne cède pas le contrôle à une émotion débridée.»
L’expression saine de la colère amène le corps à reconnaître son droit d’expression. C’est comme si pour la première fois de sa vie le corps avait le droit de s’exprimer, de se rebeller, de respirer, de parler, de dire.
Le ventre et la gorge sont toujours interconnectés. Le ventre représente tout ce qui est occulté, inconscient, le lien symbiotique avec la mère et avec vos peurs inconscientes. Plus les blessures ont commencés jeunes et même dans le ventre de votre mère plus c’est difficile parce que c’est seulement votre corps qui se souvient et votre tête n’a aucune référence.
Mettez simplement sur papier tout ce que vous avez sur le cœur, tel quel, sans jugement, sans critique, sans censure.
Cela va créer en vous :
Le Véritable respect de vous-même
La dignité
L’estime et la confiance en vous.
Je viens de terminer l’atelier sur la reconnaissance de cette force et ce fut vraiment guérissant.